Cévennes écotourisme a voulu se pencher sur la définition de la notion d’accueil écotouristique.
Suite aux résultats de l’étude finalisée début 2015 relative à l’effet de levier et aux impacts d’une démarche de tourisme durable sur les entreprises engagées et sur leur territoire d’action (Parc national des Cévennes et Parc naturel régional du Pilat), nous avons souligné le fait que pour que les structures touristiques d’un territoire protégé se démarquent, une réelle plus value doit être apportée en terme d’accueil.
Leur engagement dans l’écotourisme montre leur volonté d’accueillir et de recevoir « autrement », selon les principes du tourisme durable. Il s’agit d’un accueil en harmonie avec un environnement préservé, favorisant la découverte des patrimoines, l’accessibilité à tous grâce à un juste prix, la convivialité, l’utilisation de produits locaux… A ce jour, cet accueil n’a pas été défini précisément et laisse la porte ouverte à son utilisation abusive.
La notion d’accueil écotouristique est envisagée comme un gage de différenciation vis-à-vis d’autres offres et destinations touristiques.
L’écotourisme se pratique seulement dans les espaces protégés, tel les parcs naturels, un des atouts du Massif central. La définition de cet accueil vise à terme à augmenter l’attractivité des territoires du Massif central.
Structures concernées :
Les pôles de pleine nature du territoire (PPN Gorges du Tarn et Mont Lozère)
Les acteurs du GR 70 Chemin de Stevenson : regroupés au sein de l’association « Sur les chemins de RL Stevenson »
L’ensemble des structures touristiques d’un territoire en espace protégé
Les acteurs du territoire : commerçants, OTI, la population locale
Attentes des territoires dans la définition d’accueil écotouristique :
Objectifs : Comment définir l’accueil écotouristique en lien avec les priorités stratégiques du Massif central : pôles de pleine nature et itinérance ? Comment l’accueil écotouristique peut-t-il être pensé en fonction des différents types de touristes et clientèles accueillies ? Comment doit-t-il être diffusé pour devenir une plus value et participer à l’attractivité de la destination touristique d’un territoire ? Quels outils de restitution, documents de référence et outils de promotion, en fonction des différentes clientèles ciblées ?
Définir le terme via les valeurs de l’écotourisme (tourisme expérientiel, slow tourism) et ses pratiques selon les trois volets du tourisme durable : social, économique, environnemental.
Comprendre le sens de cet accueil pour faire ressortir sa plus value et augmenter l’attractivité du territoire.
L’association s’est donc fait accompagnée pour ce projet par l’Université Paul Valery Montpellier 3 – Antenne de Béziers. Ce sont des étudiants de Master Pro : Tourisme et développement durable des territoires qui ont réalisé cette étude.
Disponible à la demande.
Cette action est cofinancée par l’Union européenne. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.